Francophonies
  • Accueil
  • À Propos
  • Le magasin
  • Catalogue
  • Ventes en ligne
    • Musicstack
    • Rakuten
    • Discogs
    • CDandLP
  • Tricatel
  • Media
    • À la radio
    • À la télévision
    • Dans la presse
    • Demande Media
  • English
    • About us…
    • Go to our store or order online
  • Contact

Author Archives: Francophonies

Robert Charlebois célèbre 50 ans de carrière en France

Posted on 10 décembre 2016 by Francophonies Posted in Actualité .

Robert Charlebois est de retour en France. Durant un mois, du 16 novembre au 16 décembre, l’icône du rock québécois fera plusieurs dates à travers l’Hexagone, dont deux soirs à Bobino, les 12 et 13 décembre. À 70 ans, l’artiste du Québec est venu célébrer 50 ans de chansons dans un pays qui l’a découvert dans les années 70 avec The Frog Song ou encore Conception.

C’est en 1969 que Robert Charlebois débarque à Paris pour faire son premier Olympia. Au Québec, il a fait ses débuts en septembre 1962, alors qu’il n’a pas 20 ans. En 1967, il sort son troisième album, dont la pochette le présente affublé de son fameux casque de soldat fleuri. Mais surtout, on y trouve des chansons qui marqueront son répertoire : la presque psychédélique C’est pour ça, la tendre Marie-Noël et la colorée Demain l’hiver.

Charlebois et ses complices Yvon Deschamps et Louise Forestier surprennent le milieu de la scène culturelle par leur audace et leur humour provocateur. Au cours des décennies 80 et 90, Charlebois tâte du cinéma et se lance en affaires. Il se fait plus discret sur les scènes mais n’abandonne pas pour autant la musique.

Couvert de prix et de distinctions au Canada et en Europe, il aura marqué son époque. À l’automne 2010, il sort un nouvel album Tout est bien, qui comprend 12 chansons originales, aux arrangements sophistiqués, du folk à la pop orchestrale, avec un grand thème : l’amour.

Il est de retour en France pour un concert électro-acoustique, accompagné de cinq musiciens afin de reprendre ses plus grands classiques.

Les dates des concerts en Décembre 2016:
Ven. 02 CORBEIL ESSONNE Théâtre
Sam. 03 MONACO Opéra
Dim. 04 MERIGNAC Le Pin Galant
Mar. 06 PERPIGNAN Palais des Congrès
Mer. 07 BIARRITZ Gare du Midi
Ven. 09 VILLENEUVE SUR LOT Théâtre Georges Leygues
Dim. 11 CARCASSONNE Théâtre Jean Alary
Jeu. 15 GRAND QUEVILLY Théâtre Charles Dullin
Ven.16 TOURS Petit Vinci
Réservation :
0892 68 36 22 (0,34€/min) – www.fnac.com – Reseau Billetel – Carrefour – Geant – Magasins U – www.ticketmaster.fr – reseau Ticketnet – Leclerc – Auchan – Cultura – Agences et points de
vente habituels.
(crédit photo d’archives: Ronald Labelle) (crédit photo de Une: Sylvain Dumais Leger)

L’ombre de Gainsbourg planera sur les FrancoFolies de Montréal

Posted on 7 avril 2016 by Francophonies Posted in Actualité .

Les FrancoFolies de Montréal a dévoilé sa programmation en salle cette semaine. Cette 28e édition fait la part belle aux artistes français, au milieu d’un programmation franco-québécoise éclectique et bien équilibrée, qui se déroulera du 9 au 18 juin 2016.
Cette édition sera sans doute marquée par le spectacle d’ouverture, Gainsbourg Symphonique, avec Arthur H et Jane Birkin, et l’orchestre symphonique de Montréal sous la direction de Simon Leclerc, pour souligner le 25e anniversaire du décès de Serge Gainsbourg. Cette création a de grandes ambitions, puisque le spectacle pourrait voyager dans le monde entier après sa création dans la métropole.

Voulzy, Souchon… et les petits nouveaux du rock français

DSC_0024
C’est aussi le retour de Laurent Voulzy à Montréal! Après 12 ans d’absence, l’artiste retrouvera son vieux complice, Alain Souchon, pour un spectacle à quatre mains sur la scène de la salle Wilfrid-Pelletier le 12 juin. Laurent Voulzy présentera à Montréal le spectacle qui l’a vu triompher au Théâtre des Champs-Élysées.
Thomas Fersen, pour la première fois en solo, se produira au Gesu, les 11 et 12 juin. Le groupe Louise Attaque signera son retour sur scène au Métropolis les 14 et 15 juin. Quant à Dominique A, il sera de retour aux FrancoFolies après 10 ans d’absence, pour présenter son nouvel album. Le rappeur Oxmo Puccino sera également sur la scène du Métropolis le 11 juin.
La révélation rock de l’année en France Feu! Chatterton sera au Club Soda le 10 juin. Lauréats du Prix Félix-Leclerc 2014, les cinq dandys présenteront leur 1er album, Ici le jour et leur titre-phare, Boeing. Une occasion de voir sur scène ce groupe étonnant et détonnant. Le groupe électro-rock aux sonorités des années 80, La Femme, se produira sur la scène de l’Astral le 18 juin. Avec une Victoire de la Musique en poche, le groupe français n’en est pas à sa première visite à Montréal.

Diane Dufresne à la Maison Symphonique

De nombreux artistes québécois promettent également de belles soirées aux Montréalais. Mario Pelchat présentera son spectacle Et maintenant… Bécaud. Karim Ouellet, qui vient de signer son 3ealbum, sera sur la scène du Métropolis. Laurence Jalbert, Marc Dupré, Jean Leloup, les Sœurs Boulay, Yann Perreau, Bernard Adamus ou encore Alexandre Désilets font partie de la programmation.
Le spectacle de clôture, consacré à Diane Dufresne, promet une soirée haute en couleurs, à la maison symphonique de Montréal. Diane Dufresne sera bien entourée, notamment de Pierre Lapointe, Catherine Major, Marie-Denise Pelletier, Jorane, Diane Tell ou encore Alexandre Désilets pour ce spectacle.
(article publié dans l’Outarde Libérée)

Du Québec à la France, la passion de Monique Giroux pour la scène musicale francophone

Posted on 8 mars 2016 by Francophonies Posted in Actualité .

Monique Giroux et la chanson francophone, c’est l’histoire d’une passion qui dure depuis 40 ans. Reconnue de part et d’autre de l’Atlantique par le « métier », l’animatrice de Radio-Canada, qui se revendique féministe et masculiniste, puise ses trouvailles aux quatre coins de l’Hexagone et du Québec.

Par Nathalie Simon-Clerc (l’Outarde Libérée)

« Je suis féministe, libre, souveraine et masculiniste, car les hommes doivent avoir les mêmes droits que moi », assure celle que tout le monde appelle « Monique ». Tout de noir vêtue, comme à son habitude, elle se livre sans détours, et s’insurge contre la récente polémique sur le féminisme avec la ministre Thériault : « Qu’est-ce que c’est que ces dirigeants qui ne comprennent pas le sens des mots? » En ce 8 mars, elle veut célébrer la journée DES femmes, car « LA femme n’existe pas, il y a autant de modèles que d’individus », justifie-t-elle. En boutade, relevant sa mèche brune d’un revers de main, elle lance : « J’ai une tronçonneuse, comme un homme! » Car sa seconde passion, c’est la rénovation, la maison et le design.
Mais celle qui a pour amies Juliette Gréco ou encore Ariane Moffatt, qui regardait la cassette VHS de Saturnin avec Ricet Barrier, et qui voulait être photographe pour rester dans l’ombre, rappelle que La Bolduc fut la première féministe, suivie de Pauline Julien et Diane Dufresne dans les années 80. « C’est moins le cas avec la génération actuelle, car la chanson sert à autre chose maintenant », regrette Monique.

On a encore le mandat de faire découvrir des artistes

La génération actuelle, elle l’a découverte, portée et défendue. « J’ai créé un métier qui n’existait pas : trouver, proposer, défendre des artistes », argumente celle dont on ne sait plus si elle observe la scène musicale francophone ou si elle en fait partie. « À Radio-Canada, on a encore le mandat de faire découvrir des artistes », admet-elle.
Ses yeux bleus pétillent derrière la monture noire de ces lunettes quand elle parle de Navii (J’écoute du Miles Davis) ou Feu! Chatterton (Boeing) qu’elle a fait découvrir il y a peu à ses collègues de Radio-Canada, société d’État dont elle est employée depuis 30 ans. C’est aussi elle qui propulse Lisa Leblanc aux Francofolies de La Rochelle, en la recommandant à Valérie Lehoux, journaliste à France-Inter. D’ailleurs, en France, on la compare au regretté Jean-Louis Foulquier1. Les émissions comme La Voix ou Star Académie ? Elle affiche une moue dubitative. « J’ai quand même noté un effort dans le répertoire, et puis c’est le dernier show de variété à la télévision dans lequel il y a de la musique. »
 
La passion qui est née, quand elle avait 10 ans, alors qu’elle entend La complainte du phoque en Alaska (Beau Dommage), ne l’a jamais quittée. « Ma vie a changé en trois minutes! », affirme l’animatrice radio-canadienne. Depuis, elle n’écoute que des chansons « qui ont quelque chose à dire » .
Elle concède faire ses deux émissions de fin de semaine sur Ici Musique2, comme dans son salon, quand elle fait écouter les disques qu’elle aime à ses amis. Pourtant, elle n’a jamais voulu franchir le pas vers « le métier », même si elle a écrit une chanson avec Pierre Calvé, qui lui a rapporté 7,22$. « Je connais trop de bonnes chansons pour me permettre d’en écrire », argumente Monique.

Les médias français nous regardent de moins haut

Les bonnes chansons, on les trouve des deux côtés de l’Atlantique, selon l’animatrice. Elle concède que, si la chanson française a longtemps influencé le Québec, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Elle souligne les collaborations entre Daniel Bélanger et Christophe, Pierre Lapointe et Calogéro, Ariane Moffatt et Amandine Bourgeois. « La collaboration Plamandon-Berger a été déterminante », explique Monique. Elle ajoute que le regard des médias français sur la chanson québécoise a changé. « On nous regarde de moins haut », avance l’animatrice. Elle en veut pour preuve le passage des Lisa Leblanc, Pierre Lapointe ou Fred Pellerin à l’émission de Laurent Ruquier On n’est pas couché. « C’était inimaginable il y a encore cinq ans », estime-t-elle.

Au lendemain des attentats de Paris, je me sentais … française

Décorée par le Canada, le Québec et la France3, Monique Giroux est également sociétaire de l’Académie Charles-Cros depuis 2001. Amoureuse de la France et de Paris, « un musée à ciel ouvert », elle aime s’y retrouver, s’asseoir sur un banc et ne rien faire pendant 20 minutes. « Au Québec, je ne fais pas ça, je me sens encore une responsabilité de bâtir », considère Monique.
Elle raconte avoir failli acheter, au printemps dernier, une maison à Réveillon en Basse-Normandie, celle de son ancêtre Toussaint Giroux, parti en Nouvelle-France en 1653. Après les attentats du 13 novembre, elle a voulu prendre l’avion pour Paris dès le lendemain. « Je me sentais démunie, inutile, …française », lâche l’animatrice, avant d’avaler une gorgée de sa tisane, pour cacher son émotion.
Elle reconnaît aimer le caractère des Français qui argumentent, s’engueulent et boivent un « pot » ensemble après. Pour le plaisir de l’échange, elle peut passer cinq heures à table. « Je jouais à ça avec mon père, se souvient-elle, avoir le dernier mot », ajoute-t-elle. « J’aime les gens vivants, colorés, qui gueulent et tapent sur la table, pour finir avec un grand rire », plaide l’animatrice. Avec un large sourire, joignant le geste à la parole, elle invite les Français à traverser l’Atlantique : « Venez! Venez nous aider à survivre! »

  1. Jean-Louis Foulquier, animateur sur France-Inter, est le créateur des Francofolies de La Rochelle. Il est décédé en 2013
  2. Chants libres à Monique le dimanche à 14h, et De l’autre côté de chez Monique le samedi à 22h, sur Ici Musique
  3. Membre de l’Ordre du Canada en 2010 (Canada), Officier des Arts et Lettres en 2014 (France), Ordre National du Québec en 2014 (Québec)

(crédit photo Une : Nathalie Simon-Clerc)
À revoir : Monique Giroux reçoit Juliette Gréco

Mika au Festival de Jazz de Montréal : « la chanson française fait partie de ma vie »

Posted on 7 juillet 2015 by Francophonies Posted in Actualité .

Mika était de passage à Montréal en fin de semaine dernière. Révélé en 2007 avec l’album Life in cartoon Motion, la star planétaire vient de sortir son 4e album : No Place in Heaven, un excellent album, entre compositions françaises, et futurs tubes anglo-saxons.

Invité pour la première fois dans le cadre du festival de jazz de Montréal, Mika a donné deux représentations qui ont enflammé la salle Wilfrid-Pelletier de la Place-des-Arts. Entre pop, disco et rock, l’artiste se retrouve plutôt dans la musique pop, et reste d’une grande simplicité malgré ses succès planétaires.

Mika a vécu en France et en Angleterre, et se dit très influencé par la chanson française, spécialement la chanson des années 60-70 qui privilégiait la mélodie. Cette chanson française a également beaucoup influencé ses compositions anglophones. D’ailleurs, ses chansons françaises ont trouvé leur place dans ses albums depuis quelques années.

Écoutez Mika
Un reportage de Nathalie Simon-Clerc :

(crédit images : Nathalie Simon-Clerc)
Lien vers l’article original : L’Outarde Libérée

Juliette Gréco, une icône de la chanson française à Montréal

Posted on 12 juin 2015 by Francophonies Posted in Actualité .

« Je vais vous présenter une artiste pleine d’avenir ! » lance Monique Giroux, présente pour accueillir l’icône de la chanson française Juliette Gréco, de passage aux FrancoFolies de Montréal ce dimanche dans le cadre de sa tournée d’adieux Merci!

lien vers l’article original : L’Outarde Libérée

1 Comment .

En route pour New-York, en 2CV Citroën !

Posted on 14 juillet 2014 by Francophonies Posted in Actualité .

Vendredi matin, une trentaine de passionnés de la marque aux chevrons, ont pris la route de New-York, pour célébrer le Bastille day, ou 14 juillet.

Après des retrouvailles et quelques photos dans les champs de lavande du Lavandou, au sud de Montréal, les participants ont pris la route.

Au programme, quelque 600 kilomètres à bord d’une « deudeuch » ou d’une Méhari pour la caravane d’une douzaine de véhicules Citroën, et un défilé dans Manhattan, aux côtés de 50 autres 2CV venus des quatre coins de l’Amérique, et de quelques Solex.

Les participants franco-québécois étaient plein d’enthousiasme à leur départ, mais Michel Larouche, prévoyant, avait caché une caisse à outils dans le coffre de sa voiture.

Album photos du départ


Lien vers l’article original : L’Outarde Libérée

«Christophe Chassol dégage quelque chose de solaire et positif»

Posted on 8 juillet 2014 by Francophonies Posted in Actualité .

Chassol était l’invité du Festival de jazz de Montréal la semaine dernière. Compositeur, musicien, pianiste, cet artiste français inclassable, aux multiples influences, puise son inspiration dans le monde qui l’entoure, en sons et images.

« Christophe Chassol dégage quelque chose de solaire et positif qui n’est jamais feint », confieBertrand Burgalat, le patron du label Tricatel. Le compositeur français, en concert à Montréal les 2 et 3 juillet dernier, déborde d’enthousiasme et d’empathie. « Pour être aimé, il faut être aimable,Chassol l’est », renchérit le créateur de Bardot’s dance. Chassol est venu présenter Big Sun, sa dernière œuvre, au Musée d’Art Contemporain de Montréal. La première a eu lieu à La Villette en juin dernier. Chassol n’est pas un inconnu pour le public québécois, puisqu’on avait pu l’apprécier l’année dernière avec son œuvre Indiamore. Bertrand Burgalat qualifie le travail d’harmonisation de Chassol « d’extrêmement singulier », avant d’avouer avoir été bouleversé par certains morceaux.

Les deux hommes se sont connus il y a une dizaine d’années. « J’avais découvert un musicien d’aujourd’hui, hyper brillant », explique le patron de Tricatel. « Bertrand Burgalat ? C’est le seul qui ait compris ou j’allais », s’exclame sans détours Christophe Chassol.

Le musicien, également compositeur de musique de films, harmonise les sons et les images qu’il rencontre, avec piano, claviers et batterie, pour en faire un spectacle unique d’où s’échappe des saveurs insoupçonnées, en sons et en images. « Il y a deux mois, j’ai compris que je faisais de la pop, quand j’ai vu tout le monde debout lors d’un de mes concerts », ose Christophe Chassol. Il se reprend immédiatement : « Mais ce n’est pas pour ça que cela doit être facile ! »

Avec Big Sun, Chassol effectue une sorte de retour aux sources, puisque c’est aux Antilles, dont il est originaire, qu’il est allé capté des sons et des images qu’il met en musique en direct sur scène. « C’est prodigieux de jouer en direct sur des sons captés avec une telle fluidité », raconte Bertrand Burgalat. Il conclut en laissant transparaître son admiration : « Il y a des combinaisons d’accords qui n’appartiennent qu’à lui, pourtant il parvient à renouveler son langage musical ».

Big Sun, à la Gaité-Lyrique, le 15 janvier 2015

Chassol à Montréal, un reportage de Nathalie Simon-Clerc :

Line vers l’article original : L’Outarde Libérée

Les 2CV Citroën au Québec, ces voitures « qui amènent le sourire » sur nos routes

Posted on 25 mai 2013 by Francophonies Posted in Actualité .

Par Gilles Clerc 

Samedi dernier, une étrange caravane s’est ébranlée de Montréal. Plusieurs 2CV Citroën ont rallié Québec par la route 138. Des passionnées de ces voitures « avec les yeux sortis et les fesses en l’air », les restaurent, les réparent, les bichonnent, pour les faire vivre sur nos routes québécoises. Mais il n’y a pas si longtemps, des voitures françaises roulaient en Amérique du nord.

Michel(2) conduit une 2CV depuis 22 ans. Elle a aujourd’hui 360 000 kms. Technicien en mécanique à la retraite, il est devenu le spécialiste québécois de cette Citroen mythique. Il est aussi l’importateur officiel pour l’Amérique du nord, de Méhari Club de Cassis, le plus gros fournisseur de pièces de 2CV au monde. C’est à Paris qu’il est tombé en amour avec cette drôle de petite voiture il y a un peu plus de 22 ans. Et c’est encore grâce à cette voiture qu’il rencontre Danielle, une française devenue sa femme, et qui vit au Québec depuis 11 ans maintenant. « On ne peut pas oublier les souvenirs que l’on a eus avec une 2CV », ajoute-t-il. Danielle est aussi une adepte de cette «voiture rigolote» qu’elle conduit tout l’été.
Samedi dernier, à leur initiative, 14 voitures 2CV ont bravé les routes du Québec et se sont retrouvés dans la Capitale nationale, pour le traditionnel méchoui. Michel se veut rassurant : « la 2CV est faite pour nos routes, grâce à sa suspension très douce ». Il reconnaît que l’hiver n’est pas la meilleure saison pour sa voiture fétiche, car la structure est fragile et pourrait être endommagée avec le sel.

Mais il n’y a pas si longtemps, dans les années 1960 à 1980, des voitures françaises roulaient sur les route du Québec. C’était l’époque ou les constructeurs osaient traverser l’Atlantique, portés par le boom de l’industrie en France. Simca, Peugeot, Citroën et Renault ont tenté l’aventure, dès les années 60, recrutés des concessionnaires dans les grandes villes, et conquis un public québécois, séduit par l’originalité, l’esthétique, le confort et la technique des modèles français. Et à une époque ou les constructeurs américains ne se souciaient guère de la consommation, c’est également cet aspect autant que les qualités routières, que les québécois appréciaient chez les constructeurs français. Les amateurs vous parleront avec passion de leur découverte de l’Aronde Simca ou de la DS Citroën, de leur surprise devant une Dauphine ou une Renault 8.

Cette aventure ne durera qu’une vingtaine d’années, et encore moins pour certains constructeurs. Rapidement les difficultés vont apparaître : les véhicules sont trop chers,  ils n’ont pas été conçus ni adaptés aux rigueurs du climat. Le chauffage intérieur est très largement insuffisant, le démarrage trop délicat par temps froid, la suspension hydraulique gèle, les pièces sont fragiles et rapidement le sel dévore la carrosserie. L’organisation française légendaire s’illustre dans la gestion des livraisons et des pièces détachées, totalement désorganisée. Bref, sauf à être un inconditionnel, l’achat d’une voiture française va souvent virer au cauchemar.

Dès le début, les constructeurs s’implantent sans réel plan de développement, sans adapter leurs produits et sans véritable ambition. Pire, alors que les premières difficultés apparaissent, ils commencent à regretter leur arrivée plutôt que de corriger les défauts. Leurs filiales deviennent rapidement déficitaires. Ici, il faut penser « big », concevoir une tête de pont pour conquérir le continent, mais à Paris, les états major n’y croient pas, « le coup » est trop gros et trop risqué. Le développement de nouvelles réglementations et les chocs pétroliers des années 80, finiront par les convaincre d’abandonner un marché trop compliqué et trop coûteux, d’autant que l’organisation est déficiente.

Aujourd’hui, la crise qui frappe l’industrie automobile en Europe et plus particulièrement en France, interdit tout rêve de retour sur le marché québécois. Même si les véhicules ont beaucoup progressé techniquement, plus personne ne songe à tenter l’aventure sur un marché mature et très concurrentiel comme celui du Québec. Les Québécois qui s’émerveillent souvent sur leur voiture de location en France n’auront pas le plaisir de la posséder ici.

Par contre, posséder une de ces veilles voitures populaires françaises, comme Danielle et Michel, est devenu un « must ». La Traction, la DS ou la 2CV, ont relégué les Mustang et autre Camaro aux confins de la mode automobile. Effet garanti sur le Plateau, mais pas seulement !

———————————————————————————————————————————————–
crédit photo : Danielle Bélanger et Michel Larouche

(1) Gilles Clerc est Français, et il vit au Québec depuis plus de 10 ans. En 2003, il fonde Francophonies à Montréal, magasin de musique francophone, et s’est diversifié depuis plusieurs années dans la vente de voitures miniatures 1/43ème, modèles français des années 50 à 80. Sa première voiture était une 2CV.

(2) Michel Larouche est l’un des meilleurs spécialistes des 2CV en Amérique du nord. Il les répare et les entretient, et il est le fournisseur officiel du Méhari Club Cassis en Amérique du nord.
Téléphone : (450) 455-7624 – Courriel : mdl2cv@yahoo.ca

Les sites québécois (ou presque) dédiés aux 2CV :
Ottawa Citroën Club
Citroen 2CV Québec

Lien vers l’article original : l’Outarde Libérée

Bertrand Burgalat, une visite attendue

Posted on 25 septembre 2012 by Francophonies Posted in Actualité .

» Merci Bertrand ! d’être venu nous voir au Québec  » lance un spectateur alors que le noir est fait dans la salle. Bertrand vient d’entonner les premières notes de son dernier album « Toutes directions » au Cabaret du Mile End. Ce 21 septembre 2012, Pop Montréal a invité l’orfèvre de la pop française, Bertrand Burgalat.

Sa dernière visite à Montréal remonte à une trentaine d’années. Alors adolescent, il voyageait au Québec avec ses parents. Ce séjour est forcément empreint de nostalgie, car ses parents ont aujourd’hui disparu. Il retourne à la Place-des-Arts, remonte la rue Sainte-Catherine et entre dans l’hôtel dans lequel il était descendu en famille. Aujourd’hui père d’une adorable petite Jacqueline, il veut remettre ses pas dans ceux de ses parents et de son enfance, pour boucler la boucle… Alors il choisit avec soin des souvenirs du Québec pour Jacqueline, pour partager son histoire avec elle.

Il a gardé de sa jeunesse, cette timidité qui trahit un immense respect pour les autres, un look d’adolescent qui le définit si bien, et une passion de la musique qui l’habite depuis toujours. Seules ses pattes grisonnantes trahissent le temps qui passe. Façonné par Pink-Floyd, Kraftwerk et Klaus Schulze, il se découvre une passion soudaine pour la québécoise Ginette Reno. « Adolescent, je ne comprenais pas la chanson, j’ai fait une découverte tardive de Polnareff et Léo Ferré ».

Polo Lacoste, grosses lunettes d’écaille héritées d’un diabète persistant, pantalons serrés, Bertrand ne ressemble à personne, sauf à l’adolescent qu’il était, celui qui a toujours su qu’il était destiné à la musique. À l’heure ou ses copains de lycée amorcent une vie professionnelle « normale », il fonde Tricatel, label à son image : exigeant, différent, pour faire de la musique plus que de l’argent. « J’ai besoin d’admirer les gens avec qui je travaille, et je veux travailler avec des gens gentils » explique Bertrand. Il est parmi les spectateurs lorsque Jef Barbara fait la première partie de son show. Le fan admire la dernière « acquisition » de son écurie, le patron de label a la tête pleine de projets.

Il se prête avec humilité à une conversation passionnante avec Alain Brunet. À la fois volubile et timide, il raconte la musique qu’il aime, truffe son récit d’anecdotes, tente de convaincre son auditoire que sa démarche, même si elle ne le rend pas millionnaire, est la bonne. « Il faut faire la musique qu’on aime » explique-t-il aux jeunes venus le rencontrer. Lorsqu’on l’interroge sur la musique actuelle, il confesse avec un sourire espiègle : « je ne suis pas assez passéiste pour écouter du rock d’aujourd’hui ». Et il se fâche presque contre le système français qui distribue des subventions à « la bande des cinq labels soit-disant indépendants » au lieu de créer les conditions pour faire de la musique.

« Aujourd’hui, je suis heureux sur scène » m’avoue-t-il. Il rayonne sur celle du Cabaret du Mile End, et offre un concert magique à ceux qui l’ont attendu une partie de la nuit. Après une 1h30 de musique et plusieurs rappels, il finit par laisser la scène à ses fans pour la Bardot’s Danse. Bertrand est aux anges, en spectateur, chantant pour son public. Il prendra le temps ensuite de le rencontrer, de signer des autographes et de se prêter au jeu des photos. Mais il pense secrètement à rentrer vite à l’hôtel pour faire un skipe avec la petite Jacqueline, séparée si longtemps de son père pour la première fois.

Patron de label, il reste avant tout un artiste : « À part quelques concerts, je ne sais pas ce que je vais faire dans les mois qui viennent » confesse-t-il. Eh bien, pourquoi ne pas revenir au Québec cet été ?

Lien vers l’article original : L’Outarde Libérée

Platine et aiguilles

Posted on 25 août 2012 by Francophonies Posted in Actualité .

Ça y est ! Vous êtes décidé à opérer un retour au disque vinyle, et soudain, beaucoup de problèmes apparaissent : ou trouver une table tournante ? ou trouver une aiguille de remplacement ? Comment brancher ma platine sur un système de son ? Voici quelques conseils pour un retour au vinyle réussi.

La table tournante
Votre budget et votre patience doivent vous guider. Les grandes surfaces de vente d’électronique offrent de nouveau des tables tournantes, pour une centaine de dollars. Le plus souvent, ces platines de qualité moyenne, sont équipées d’une sortie USB pour un encodage en MP3. Elles sont souvent pourvues d’un pré-amplificateur leur permettant d’être branchées directement sur les systèmes de son actuels.
Pour les puristes, mieux vaut se tourner vers des platines haut de gamme offertes dans de petits magasins indépendants.
Si votre budget est serré, privilégiez le matériel usagé. Les ventes de garage sont une solution idéale pour trouver une platine Technics autour d’une vingtaine de dollars. Par contre, elle nécessitera certainement un réglage, dans le meilleur des cas, un remplacement de courroie ou d’aiguille le plus souvent. Les magasins « Village des Valeurs » ou « Comptant.com » proposent souvent des tables tournantes en état acceptable, pour un prix raisonnable. Kijiji, Craiglist ou Lespac peuvent également être une solution pourvu que le prix reste abordable.

Les pièces
L’aiguille ou la cartouche sera certainement à changer. La courroie n’a souvent pas résisté au temps et devra également être remplacée. À Montréal ou ailleurs, de petits magasins d’électronique indépendants, pourront remettre votre platine en état de marche. Si vous avez une âme de bricoleur, vous pouvez trouver ces pièces facilement (Addison) et remettre votre platine à neuf à vos heures perdues.

Le système de son
Votre platine est en parfait état de marche, votre 33 tours de Pink Floyd en main, il ne vous reste plus qu’à brancher votre table tournante sur un système de son.
Le son des platines vinyles doit être pré-amplifié avant d’être branché sur un amplificateur. Les systèmes de son de ces dernières années ont supprimé la fonction « phono » qui offrait la préamplification.
Il vous faut donc un pré-amplificateur (petit boitier pour une quinzaine de dollars), à brancher entre la platine et l’amplificateur. Une autre solution consiste à acquérir un amplificateur usagé et les enceintes, pour une cinquantaine de dollars, avec la fonction « phono », pour brancher votre table tournante. Votre système est ainsi indépendant et absolument « vintage » !
Mais réjouissons-nous ! Car les fabricants de système de son, flairant la nouvelle tendance, commence à intégrer de nouveau la fonction « phono » sur les amplificateurs. À vous de le trouver !

Voilà, vous avez bien méritez, après avoir brancher votre platine vinyle, d’ouvrir, de toucher, de lire et de tourner dans tous les sens cet objet magnifique que l’on appelle un « 33 tours », un « LP » ou plus joliment au Québec, un « long jeu ».

Pour votre choix de vinyles, consultez Gilles de Francophonies !

Vous cherchez un système de son ou une table-tournante usagé ? Vous voulez faire réviser votre matériel ?
Mehdi a certainement ce qu’il vous faut :
– Tél. 438 765-3870
– courriel : mehdiamid@hotmail.com

Commande via Paypal

Appelez-nous pour commander et payez par Paypal. C’est simple, en ligne et sécuritaire.
Dès règlement, votre commande est expédiée sous  24H.





Commande sur Musictack

Commande sur Discogs

Commande sur Rakuten

Commande sur CDandLP

Nos rencontres…







Pages

  • À la radio
  • À la télévision
  • À Propos
  • About us…
  • Bienvenue chez le spécialiste de la chanson francophone et des collectors à Montréal
  • Boutique
  • Checkout
    • Purchase Confirmation
    • Purchase History
    • Transaction Failed
  • Commande
  • Commandes en ligne
  • Dans la presse
  • English
  • Formulaire de contact
  • Go to our store or order online
  • L'Eurovision
  • La Célinothèque
  • Le magasin
  • Les supports musicaux
  • Média
  • Mon Compte
  • Musique francophone
  • Nos collectors
  • Nos services
  • Page d’exemple
  • Panier
  • Petite histoire de la chanson francophone
  • Tricatel
  • Ventes en ligne
  • voitures miniatures

Archives

  • décembre 2016
  • avril 2016
  • mars 2016
  • juillet 2015
  • juin 2015
  • juillet 2014
  • mai 2013
  • septembre 2012
  • août 2012

Categories

  • Actualité (10)

WordPress

  • Connexion
  • WordPress

CyberChimps WordPress Themes

© Francophonies 2020